22 mars 2023 #JournéeMondialeDelEau

La légende du colibri raconte que celui-ci tentait d’éteindre un grand incendie goutte par goutte, en faisant tout son possible.

Comme le colibri, faites ce que vous pouvez en agissant à votre façon !

Si vous souhaitez en savoir plus cliquez ici.

Pourquoi cette Journée mondiale ?
La Journée mondiale de l’eau 2023 vise à accélérer le changement pour résoudre la crise de l’eau et de
l’assainissement.
Le dysfonctionnement du cycle de l’eau compromet les progrès réalisés à l’égard de tous les grands
problèmes mondiaux, qu’il s’agisse de la santé, de la faim, de l’égalité hommes-femmes, de l’accès à
l’emploi, de l’éducation, de l’industrie, des catastrophes ou encore de la paix.
En 2015, la communauté internationale s’est engagée à atteindre l’objectif de développement durable
(ODD) n° 6 dans le cadre du Programme 2030, à savoir que chacun ait accès à l’eau et à des services
d’assainissement hygiéniques d’ici 2030.
Nous sommes cependant bien loin d’y parvenir. Le non-respect des droits fondamentaux d’accès à l’eau et
à l’assainissement freine plusieurs milliards de personnes ainsi que d’innombrables écoles, commerces,
centres de soins, fermes et usines.

Comment y répondre ?
Nous devons accélérer le changement et ne pas nous contenter de poursuivre dans la même voie.
Les gouvernements doivent travailler en moyenne quatre fois plus vite pour atteindre l’ODD 6 dans les
délais, mais ils ne peuvent y parvenir seuls.
L’eau nous concerne tous, c’est pourquoi nous avons besoin de l’aide de chacun d’entre nous.
Vous-même, votre famille, votre école et votre communauté pouvez faire la différence en changeant votre
façon d’utiliser, de consommer et de gérer l’eau au quotidien.
Vos actions s’ajouteront aux engagements à plus grande échelle des gouvernements, entreprises,
organisations, institutions et coalitions.
L’ensemble de ces promesses sera réuni sous la forme du Programme d’action pour l’eau, qui sera
présenté (du 22 au 24 mars) lors de la Conférence des Nations Unies sur l’eau de 2023 – le premier
événement de ce type depuis près de 50 ans.
Cette Journée mondiale de l’eau est une occasion unique de s’unir autour de l’eau et d’accélérer ensemble
la réalisation des objectifs visés.
Prenez-y part, quelles que soient vos actions.
L’aperçu ci-après vous explique tout d’abord ce que représente réellement la crise de l’eau et de
l’assainissement.

Qu’est-ce que la crise mondiale de l’eau et de l’assainissement ?
Il peut être difficile de s’imaginer à quoi ressemble cette crise. Certes, les faits et les statistiques sont
importants, mais ils peuvent laisser froids et ne pas inciter les gens à agir.
Prenons alors un exemple concret, dans lequel une communauté composée de cent individus serait
touchée par cette crise mondiale.
Vingt-cinq d’entre eux seraient obligés d’aller chercher de l’eau insalubre dans un ruisseau ou un étang,
souvent très éloigné, ou de faire la queue pendant plusieurs heures et de débourser de fortes sommes
auprès d’un marchand d’eau. Cette eau les ferait régulièrement tomber malades, si bien qu’ils ne pourraient
pas se rendre au travail ou à l’école. Le danger de mort par des maladies pourtant évitables, telles que le
choléra ou la typhoïde, serait permanent.
Vingt-deux personnes n’auraient d’autre choix que d’aller aux toilettes dans la rue, les buissons ou les
champs, ou d’utiliser des latrines peu hygiéniques et défectueuses. Les jeunes filles et les femmes en
souffriraient le plus, car elles seraient plus vulnérables aux abus et aux agressions, et incapables de
maintenir une bonne hygiène pendant leurs périodes de règles.
Quarante-six personnes vivraient dans des zones propices aux maladies en raison de l’absence de
traitement des eaux usées et matières fécales avant leur retour dans la nature. Les 54 autres individus
disposeraient de toilettes saines reliées à des systèmes sûrs de traitement des déchets, mais n’auraient
absolument pas conscience du caractère essentiel de leurs services d’assainissement pour protéger leur
santé et assurer leur bien-être.
Environ la moitié des zones humides situées autour de la communauté auraient disparues au cours des
dernières décennies, augmentant ainsi le risque d’inondation.
Vingt-deux personnes recevraient des soins ou travailleraient dans un établissement de santé dépourvu de
services élémentaires d’approvisionnement en eau, ce qui les exposerait à un risque accru de maladies
infectieuses. Nombre d’entre elles seraient traitées pour des maladies qui auraient pu être évitées si la
communauté disposait d’une eau salubre et d’installations sanitaires sûres.
L’agriculture et les industries voisines absorberaient plus de 80 % de l’eau disponible.
Sous l’effet des sécheresses provoquées par le changement climatique, les ressources en eau et
l’approvisionnement alimentaire diminueraient graduellement. Les inondations menaceraient de détruire
les points d’eau et installations d’assainissement, et contamineraient les sources.
La communauté n’aurait probablement pas conclu d’accord de coopération avec les communautés
alentours pour partager l’eau et la préserver.
Les plus pauvres et les plus vulnérables de la communauté, qui seraient les plus gravement touchés par la
crise, auraient le plus grand mal à obtenir le soutien des autorités afin d’améliorer leurs services
d’assainissement et d’approvisionnement en eau.

Que puis-je faire pour aider à accélérer le changement ?
La Journée mondiale de l’eau 2023 invite chacun à « Soyez le changement que vous voudriez pour le
monde ».
S’appuyant sur une légende du peuple Quechua, au Pérou, racontant l’histoire d’un colibri qui tente
d’éteindre un grand feu de forêt en transportant de l’eau goutte par goutte, cette campagne encourage
chacun à contribuer à son niveau à résoudre la crise de l’eau et de l’assainissement.

Prenez part à la campagne 2023 de trois façons différentes :

1. Apprenez
• Apprenez-en plus sur la crise de l’eau et de l’assainissement et lisez des histoires du monde entier
pour vous inspirer sur www.worldwaterday.org.
• Explorez toutes les informations autour de l’eau sur le site d’ONU-Eau à l’adresse
www.unwater.org/water-facts.
• Découvrez les thèmes qui seront abordés lors de la Conférence des Nations Unies sur l’eau de 2023
à l’adresse sdgs.un.org/conferences/water2023.
• Consultez le rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau, lancé
le 22 mars, axé sur le thème «Accélérer le changement: partenariats et coopération» sur
www.unwater.org/publications/un-world-water-development-report.
• Renseignez-vous sur les problématiques liées à l’eau et à l’assainissement dans votre pays ou votre
région:
• Portail de données sur l’ODD 6: https://www.sdg6data.org/fr: https://washdata.org/data
• Analyse et évaluation mondiales sur l’assainissement et l’eau potable (GLAAS) : https://glaas.who.int/
• Situation de l’eau potable dans le monde en 2021, par l’OMS et l’UNICEF : https://www.who.int/publications/i/item/9789240060807
• Édition 2021 de la Situation de l’assainissement dans le monde, par l’OMS et l’UNICEF:
https://www.who.int/fr/publications/i/item/9789240014473
• Édition 2021 de la Situation de l’hygiène des mains dans le monde, par l’OMS et l’UNICEF:
https://www.who.int/fr/publications/i/item/9789240036444

2. Partagez
• Partagez des posts sur les réseaux sociaux pour la Journée mondiale de l’eau en utilisant le
hashtag #JournéeMondialeDelEau pour lancer le débat et sensibiliser le public – voir
www.worldwaterday.org/share.
• Créez votre liste d’actions – choisissez et partagez ce que vous allez faire pour aider à résoudre la
crise de l’eau et de l’assainissement sur unwater.org/bethechange.
• Utilisez l’outil des objectifs mondiaux pour créer et partager sur les réseaux une photo de vous
accompagnée d’un message destiné aux dirigeants mondiaux à l’adresse
www.worldwaterday.org/share.

3. Agissez
Chaque année, à l’approche du 22 mars, des dizaines de milliers de personnes s’investissent dans la
Journée mondiale de l’eau. Partagez les photos de vos activités en utilisant le hashtag
#JournéeMondialeDelEau. Voici quelques exemples d’actions que vous pouvez entreprendre:
• Prenez des engagements pour aider à résoudre la crise de l’eau et de l’assainissement, et rendezvous sur unwater.org/bethechange.
• Traduisez la liste d’actions de la page unwater.org/bethechange dans votre langue maternelle ou
dans une autre langue afin d’augmenter le nombre de participants à la campagne.
• Réfléchissez à ce que l’eau et l’assainissement signifient pour vous puis inspirez les autres par une
œuvre d’art, une chanson ou un film de votre création.
• Organisez une conférence dans votre école, université, communauté, organisation ou lieu de travail
pour discuter de l’eau et de l’assainissement.
• Organisez un concert, une pièce de théâtre ou un événement sportif pour attirer l’attention sur les
problèmes en matière d’eau et d’assainissement au niveau local.
• Si vous êtes enseignant ou étudiant, préparez ou proposez une leçon autour de l’eau, ou faites
participer votre école à des activités sur le thème de l’eau et de l’assainissement.
• Organisez des opérations de nettoyage des ruisseaux, rivières, lacs et plages de votre région au
sein de votre communauté.
• Rendez-vous à un lac, une zone humide ou une rivière et apprenez-en davantage sur l’écosystème
aquatique le plus proche.
• Organisez un concours photo ou une exposition au niveau local sur le thème de l’eau ou de
l’assainissement.

Chiffres-clés
• Les pathologies liées au manque d’eau, d’assainissement et d’hygiène entraînent chaque année la
mort d’1,4 million de personnes et diminuent l’espérance de vie de 74 millions d’individus (OMS,
2022).
o Les populations qui n’ont pas accès à des services d’approvisionnement en eau et
d’assainissement gérés de manière sûre sont sous la menace mortelle de maladies
pourtant évitables, comme le choléra et la typhoïde. Les infections causées par des vers
intestinaux et la malnutrition due à des épisodes réguliers de diarrhée et de vomissements
peuvent entraîner des conséquences à vie.
• Aujourd’hui, une personne sur quatre, soit deux milliards de personnes sur Terre, n’a pas accès à
l’eau potable. (OMS/UNICEF, 2021)
o Le terme «sûr» est une abréviation de l’expression officielle «géré de manière sûre», qui
signifie que l’eau potable est à portée de main et qu’elle est exempte de toute
contamination.
• Près de la moitié de la population mondiale, soit 3,6 milliards de personnes, n’a pas accès à des
installations sanitaires sûres. (OMS/UNICEF, 2021)
o Une «installation sanitaire sûre» (officiellement «installation sanitaire gérée de manière
sûre») désigne des latrines réservées à un seul ménage, dont les excréments sont éliminés
sur place ou retirés pour un traitement hors site.
• 494 millions de personnes défèquent encore en plein air (OMS/UNICEF, 2021)…
o …sans autre choix que d’aller dans les champs, les buissons, les caniveaux ou les ruelles, et
souvent après la tombée de la nuit pour ne pas être vues. Dans certaines régions, le refus
d’utiliser les installations sanitaires peut être dû à leur inaccessibilité, à un mauvais
entretien ou à des différences culturelles.
• 1,8 milliard de personnes travaillent ou se rendent dans des établissements de soins dépourvus de
services élémentaires d’approvisionnement en eau. (OMS, 2021)
Chiffres-clés
• Les pathologies liées au manque d’eau, d’assainissement et d’hygiène entraînent chaque année la
mort d’1,4 million de personnes et diminuent l’espérance de vie de 74 millions d’individus (OMS,
2022).
o Les populations qui n’ont pas accès à des services d’approvisionnement en eau et
d’assainissement gérés de manière sûre sont sous la menace mortelle de maladies
pourtant évitables, comme le choléra et la typhoïde. Les infections causées par des vers
intestinaux et la malnutrition due à des épisodes réguliers de diarrhée et de vomissements
peuvent entraîner des conséquences à vie.
• Aujourd’hui, une personne sur quatre, soit deux milliards de personnes sur Terre, n’a pas accès à
l’eau potable. (OMS/UNICEF, 2021)
o Le terme «sûr» est une abréviation de l’expression officielle «géré de manière sûre», qui
signifie que l’eau potable est à portée de main et qu’elle est exempte de toute
contamination.
• Près de la moitié de la population mondiale, soit 3,6 milliards de personnes, n’a pas accès à des
installations sanitaires sûres. (OMS/UNICEF, 2021)
o Une «installation sanitaire sûre» (officiellement «installation sanitaire gérée de manière
sûre») désigne des latrines réservées à un seul ménage, dont les excréments sont éliminés
sur place ou retirés pour un traitement hors site.
• 494 millions de personnes défèquent encore en plein air (OMS/UNICEF, 2021)…
o …sans autre choix que d’aller dans les champs, les buissons, les caniveaux ou les ruelles, et
souvent après la tombée de la nuit pour ne pas être vues. Dans certaines régions, le refus
d’utiliser les installations sanitaires peut être dû à leur inaccessibilité, à un mauvais
entretien ou à des différences culturelles.
• 1,8 milliard de personnes travaillent ou se rendent dans des établissements de soins dépourvus de
services élémentaires d’approvisionnement en eau. (OMS, 2021)
• Autrement dit, près d’un quart de la population mondiale travaille ou se fait soigner dans
des cliniques ou des hôpitaux dont l’approvisionnement en eau nécessite de marcher ou de
faire la queue pendant plus de 30 minutes, ou pour lesquels l’eau provient de sources,
rivières ou étangs non protégés.
• Dans le monde, 44 % des eaux usées des ménages ne sont pas traitées de manière sûre. (ONU-Eau,
2021)
• Près de la moitié des eaux usées rejetées par les ménages (toilettes, éviers, égouts et
caniveaux) retournent dans la nature sans avoir été nettoyées de leurs déchets dangereux.
• Les zones humides ont reculé de plus de 50 % depuis 1900 en raison du drainage destiné à
l’agriculture. (PNUE)
• Cette situation est représentative des multiples liens qui unissent la crise de l’eau et le
changement climatique. La disparition des zones humides prive de nombreuses espèces
de leur habitat, réduit le nombre de plantes et de sols essentiels au captage du carbone et
participe à la destruction d’un écosystème qui filtre naturellement l’eau et protège des
inondations.
Autrement dit, près d’un quart de la population mondiale travaille ou se fait soigner dans
des cliniques ou des hôpitaux dont l’approvisionnement en eau nécessite de marcher ou de
faire la queue pendant plus de 30 minutes, ou pour lesquels l’eau provient de sources,
rivières ou étangs non protégés.
• Dans le monde, 44 % des eaux usées des ménages ne sont pas traitées de manière sûre. (ONU-Eau,
2021)
• Près de la moitié des eaux usées rejetées par les ménages (toilettes, éviers, égouts et
caniveaux) retournent dans la nature sans avoir été nettoyées de leurs déchets dangereux.
• Les zones humides ont reculé de plus de 50 % depuis 1900 en raison du drainage destiné à
l’agriculture. (PNUE)
• Cette situation est représentative des multiples liens qui unissent la crise de l’eau et le
changement climatique. La disparition des zones humides prive de nombreuses espèces
de leur habitat, réduit le nombre de plantes et de sols essentiels au captage du carbone et
participe à la destruction d’un écosystème qui filtre naturellement l’eau et protège des
inondations.